
LE PROGRAMME D’AMELIORATION DE LA GESTION DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT DANS 10 COMMUNES DU MALI (PAGEA)
Sur appel à proposition restreint ligne budgétaire : 21 02 03 (Europaid/12568/C/ACT/Multi) de 2006 pour la CE Eau de l’Union Européenne, créée pour orienter une partie de l’enveloppe du Fonds Européen pour le Cofinancement avec les ONG Européennes en collaboration avec les ONG locales, dans les Pays en Voies de Développement (PVD), Eau Vive s’est associée en partenariat avec les ONG AFAR et AMRAD pour élaborer un projet d’accès à l’eau potable. Ce projet intitulé «Programme d’amélioration de la gestion de l’eau et de l’assainissement dans 10 Communes du MALI (PAGEA)» a obtenu un financement de la part de l’union européenne et couvre dix communes rurales dans les cercles de Dioila et Kita
Financé par l’UE à 74,95% sur un coût total de 999 306 Euro, le présent projet a une durée totale de 36 mois et se fixe comme objectif d’améliorer, en milieu rural, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement à travers la réalisation et la gestion décentralisée des infrastructures d’hydraulique et d’assainissement.
Ainsi, pour la mise en œuvre du programme PAGEA dans le cercle de Dioila, AFAR a mis à la disposition du projet trois cadres dont un assistant technique basé au bureau de AFAR et de deux agents qui sont basés à Dioila. L’intervention du programme dans le cercle concerne les communes de Degnékoro, Banco, Binco, Ngolobougou et Diédougou.
L’ensemble des cinq communes totalisent 105 villages pour une population totale estimée à environ à 100.435 habitants
Le cercle de Dioila
Situé dans la partie sud de Koulikoro, 2ème Région administrative en République du Mali, la préfecture de Dioïla est une zone soudano–sahélienne à climat tropical humide, où le régime pluviométrique (quantité d’eau) constitue le facteur limitant de l’activité paysanne, avec une alternance de deux saisons : une saison sèche (octobre – mai) et une saison des pluies (mai – octobre). La moyenne pluviométrique observée durant les quatre dernières années a varié entre 600 et 900 mm par an.
Les principales activités économiques sont l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat.
Les activités agricoles sont dominées par la culture des céréales et la culture cotonnière. Le coton occupe la moitié des surfaces cultivées, c’est la principale culture de rente.
Le cercle de Dioïla couvre une superficie de 1 300 km2 pour une population estimée à environ
334 000 habitants soit 28 habitants/km2.
La population de Dioila est constituée en majeure partie de Bambaras, Peulhs, Dioulas,
Maures et Sarakolés. Elle est répartie sur 23 communes rurales et 352 villages.
Les superficies exploitables de la préfecture de Dioïla sont estimées à 565 400 ha soit 47 % de la superficie totale (d’après le plan d’affaire de l’ULPC élaboré en 2005). Actuellement, 328 000 ha sont exploités, parmi lesquels il existe 1 190 ha d’aménagement agricole, 7 600 ha d’aménagement pastoral et 40 000 ha d’aménagement forestier. La préfecture de Dioïla occupe une place importante dans le potentiel de production céréalière de la région avec ses cultures de mil, maïs, sorgho, riz pluvial et de bas fonds.
LES ACTIVITES DU PROJET
1- Démarrage du projet
- Atelier de formation de l’équipe PAGEA sur le contenu du projet et le contexte institutionnel en matière d’accès a l’eau potable au mali
- Atelier technique d’information avec les maires
- Lancement officiel des activités du projet
- Réalisation des enquêtes dans les villages
- Atelier de restitution des résultats des enquêtes
2- Renforcement des capacités des acteurs locaux
- La Mise en place des comités de suivi des cotisations
- La mise en place des Comités de point d’eau (CPE)
- La Mise en place des comités de salubrité
- La Formation des femmes pour la fabrication de 188 postes d’eau potable (PEP)
- La redynamisation des commissions hydrauliques
3- Processus de recrutement des prestataires
- Recrutement des bureaux d’études
- Recrutement des Entreprises