AFAR est Membre du réseau AIDR (Alliance Internationale de Développement et de Recherche) depuis 2006. L’AIDR est un réseau de 18 organisations africaines et européennes de développement implanté dans 7 pays africains (Bénin, Burkina, Cameroun, Madagascar, Mali, Tchad
et Togo) et en France. L’AIDR intervient dans 20 pays d’Afrique. Elle mène 60 programmes de développement au bénéfice de plus de 3,5 millions de personnes. Les domaines de compétences de l’AIDR sont : le développement des agricultures familiales, la microfinance, le développement économique local, l’éducation, les dynamique de territoire, l’appui au processus de décentralisation et la gouvernance .
Le réseau AIDR est composé de plus de 180 cadres africains et européens diplômés d’études supérieurs (agronomes, géographes, économistes, gestionnaires, médecins, sociologues) et emploie plus de 485 salariés.
Le réseau AIDR a un chiffre d’affaires consolidé de 9,5 millions d’euros (12,5 millions de dollars).
PRESENTATION DE L’AIDR
I. Mission
La mission principale de l’AIDR est de participer à la mise en place d’organisations professionnelles au service des populations défavorisées, ouvertes aux nouvelles problématiques de développement, compétentes et disposant d’un réelle capacité d’innovation et d’adaptation, menant des actions contribuant à influencer les politiques de développement régionales, nationales et internationales.
II. Objectifs
L’AIDR se fixe comme objectifs de :
- Coordonner des travaux de recherche sur des thématiques définies par les membres ;
- Organiser l’échange de connaissances sur les méthodologies et concepts de développement ;
- Concevoir et diffuser de nouveaux outils, méthodes et résultats de développement innovants ;
- Accompagner la réflexion et les initiatives individuelles de ses membres dans la mise en place de leurs structures opérationnelles
III. Stratégie d’action
Les membres de l’AIDR se proposent de faire évoluer les réflexions et les pratiques en matière de développement de façon à mieux les adapter aux besoins des populations. En établissant un réseau de travail à travers plusieurs pays, l’Alliance utilise la diversité des initiatives, des personnes et des milieux pour construire une approche d’intervention qui se nourrit continuellement des avancées en termes de recherche et de capitalisation des actions
IV. Structuration de l’AIDR
L’AIDR est dotée de deux organes :
– Une Assemblée Générale, organe suprême et souverain de décision de l’association qui regroupe tous les membres à jour de leur cotisation. Ses décisions sont obligatoires pour tous les membres même les absents.
– Un Conseil d’Administration, organe d’orientation et de suivi composé de cinq (5) membres tous élus au scrutin secret par l’Assemblée Générale ordinaire. La durée des fonctions des administrateurs est de deux ans non renouvelable sans interruption.
Les membres du bureau actuel sont : Simon Yon Tjéga Président, Renée Chao Béroff Trésorière, Komi Abitor Secrétaire, Amadou Cissé et Patrick Rasolofo Conseillers.
Le siège de l’AIDR est à Cotonou. Un secrétaire exécutif salarié chargé de la gestion courante de l’association et de la mise en œuvre de son programme d’activités sera recruté au cours de la prochaine session d’octobre 2009.
V. Fonctionnement de l’AIDR
L’AIDR fonctionne sur la base de trois plate-formes :
1-Plate-forme de recherche
La plate-forme de recherche de l’Alliance a pour ambition principale de mettre en œuvre, de manière progressive, des travaux de recherche sur des thématiques prioritaires identifiées par les membres des pays du Nord et du Sud et réalisés par des équipes pluridisciplinaires et interculturelles, au sein de l’Alliance, et en lien avec des personnes ressources externes. Les résultats, largement diffusés, doivent contribuer à la construction d’une pensée spécifique sur le développement de l’Afrique.
2- Plate-forme de management des connaissances
L’échange d’information et le partage du savoir-faire sont des facteurs essentiels d’un partenariat efficace. Les activités de la plate-forme de management des connaissances portent sur :
- La gestion et l’organisation des connaissances (gestion documentaire, système de veille et de traitement de l’information),
- La gestion et le renforcement des compétences (base de données des compétences, gestion des emplois, organisation de missions conjointes, sessions de formation, etc.)
- La gestion des systèmes d’information (interne et externe).
3- Plate-forme de mise en œuvre de partenariats opérationnels
La plate-forme facilite la mise en relation et le montage de partenariats opérationnels entre les structures affiliées. Elle a pour objectif la mise en œuvre d’actions faisant l’objet d’un contrat de réalisation et impliquant plusieurs structures affiliées : mise en place d’équipes plurinationales et multiculturelles de travail sur des contrats de recherche, contrats de formation, co-promotion de programmes en prenant appui sur des équipes nationales maîtrisant l’environnement et ayant l’habitude de travailler ensemble. Ces contrats peuvent concerner plusieurs acteurs dans un même pays ou plusieurs acteurs de même compétence dans différents pays.